En ces temps de campagne électorale, l’amnistie revient à la mode, notamment pour les automobilistes ayant commis des infractions au stationnement. Infractions mineures, nous dit-on. Pas pour tout le monde.
Vélorution s’insurge devant l’incivisme dont font preuve les automobilistes qui utilisent allégrement les bandes cyclables, mais aussi les trottoirs, les passages piétons et les places réservées aux handicapés, comme lieu de déchargement ou de stationnement provisoire.
Les vélorutionnaires s’opposent à cette pratique archaïque et démagogique qu’est l’amnistie. Le stationnement sauvage est non seulement désagréable mais dangereux. Manque de
visibilité, risque d’accidents, envahissement sauvage de l’espace dédié aux cyclistes et aux piétons. Non, les
infractions relatives au stationnement ne sont pas mineures et ne doivent en aucun cas être amnistiées.
Les automobilistes mal garés répondent souvent : « J’en ai pour deux minutes ». Deux minutes de trop. Le samedi 24 février pour faire prendre conscience de l’ampleur du problème, les Vélorutionnaires lyonnais procéderont à leur tour à des opérations « J’en ai pour deux minutes » en s’arrêtant au milieu de la chaussée et en effectuant quelques sympathiques levers de vélos.
Une bonne occasion de montrer que le vélo est une pratique conviviale et, faut-il encore le rappeler, non polluante et respectueuse de l’espace public.
Rdv samedi 24 février 2007 à 15h00 devant l’Opéra de Lyon
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