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   Vélorution à Lyon (articles de presse et communiqués)
Congrès des villes cyclables : Lyon aime le vélo, pas les cyclistes (communiqué du 12-10-2007)

Communiqué de presse / Vélorution Lyon - 12-10-2007

Lyon aime le vélo, pas les cyclistes

Près de 200 communautés d’agglomération (représentant plus de 900 communes) se réunissent du 17 au 19 octobre à Lyon à l’occasion du Congrès des villes cyclables. Après avoir longtemps été un « moyen de locomotion pour les pauvres », le vélo est à nouveau à la mode. Voilà que l’urgence écologique et la santé publique l’ont remis au goût du jour.

Le collectif Vélorution se félicite que Lyon, à travers ce congrès, se soit enfin décidé à inviter de vraies villes cyclables (Strasbourg, Bordeaux, Grenoble...) pour qu’elles lui transmettent leur savoir-faire.

Car si l’opération velo’v a augmenté le nombre de cyclistes dans l’agglomération, la politique cyclable, elle en revanche, est des plus frileuses depuis six ans. Faire reposer cette politique uniquement sur la mise à disposition de vélos en libre service n’est pas suffisant. Nous en avons assez de la communication, nous voulons des actions concrètes pour faciliter la vie des cyclistes. Des solutions simples existent. Elles ne coûtent pas cher et changent la ville.

-  La mise en place de contresens cyclables systématiques (comme à Strasbourg). Autoriser le trafic des vélos à contresens de la circulation automobile dans les rues à sens unique évite aux cyclistes d’inutiles détours sans les mettre en danger.

-  La création de couloirs de bus partagés systématiques avec les vélos (comme à Paris)

-  La mise en réseau des pistes cyclables existantes (comme à Grenoble) en supprimant les points noirs (trémies, pistes discontinues)

-  La participation des cyclistes du quotidien aux projets transports et déplacements de l’agglomération (comme à Lille)

-  L’installation dans chaque gare d’un pôle multimodal associant les vélos (comme à Grenoble)

-  La création de parcours vélo et d’une signalétique d’orientation (comme à Montpellier)

-  L’organisation d’une journée sans voiture mensuelle (comme à Bordeaux).

-  La fin de la tolérance pour le stationnement automobile sauvage sur les trottoirs et les bandes cyclables.

-  L’installation d’arceaux de stationnement en nombre importants (comme à Strasbourg), la création de vélostations (comme à Chambéry) et de parkings surveillés. Faciliter le stationnement des cycles augmente la pratique du vélo et relève d’une politique municipale.

-  La suppression des autoroutes urbaines. Tolérer dans nos villes la présence d’avenues dédiées à la circulation automobile est une aberration écologique et urbanistique. Rendre chaque rue cyclable en installant des chicanes et des coussins berlinois (comme à Fribourg) est le meilleur moyen d’adapter la ville aux vélos.

-  L’arrêt de la construction des parkings automobiles souterrains qui agissent comme autant d’aspirateurs à voitures et font venir toujours plus d’automobiles en centre ville.

-  L’instauration d’une zone 30 généralisée à l’ensemble des quartiers d’habitations (comme à Berlin). En réduisant la vitesse des voitures, la pratique du vélo devient plus agréable et plus sûre.

Un simple arrêté municipal suffit bien souvent pour instaurer ces changements. Les villes invitées lors de ce congrès ont trois jours pour persuader Lyon de passer à l’action.

Vélorution Lyon



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