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   Voirie (rues, routes, tunnels et ponts)
Bilan d’un mandat de politique des transports

Note au lecteur :

L’article complet publié en mars 2008 sur Rebellyon est disponible ici http://rebellyon.info/article5016.html

Nous n’avons gardé ici que les passages liés au vélo.

Bilan d’un mandat de politique des transports - Vélo

En ce printemps d’élections municipales 2008, jetons un œil sur les politiques d’alternative à la voiture menées par l’équipe de Gérard Collomb durant ces sept années de mandat électoral. Constatons que ce fut le mandat du renoncement à la reprise de l’espace réservé à la voiture individuelle.

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Soyons franc !

Vélo

Pistes cyclables

Notons que dans une ville calme et apaisée les pistes cyclables ne seraient plus utiles.

A Lyon où la voiture est omniprésente, elles ont pour but de dégager les cyclistes de la chaussée afin de ne pas ralentir les voitures... Cela se fait au détriment des piétons qui doivent partager avec les cyclistes un espace déjà bien maigre.

Lorsqu’ on communique sur la réalisation de pistes cyclables « sécurisées », on participe à ce discours de décrédibilisation du vélo comme moyen simple de se déplacer en ville. On fait croire aux « non-cyclistes » que faire du vélo en ville est dangereux, qu’il faut donc créer des « réserves » pour les utilisateurs et tant qu’il n’y en a pas assez, il ne faut surtout pas sortir son vélo. Les études d’accidentologie prouvent qu’il n’est pas plus dangereux de faire du vélo en ville que de s’y déplacer à pied ou en voiture. La majorité actuelle au Grand-Lyon a fait ce choix : ne rien faire pour réduire les « points noirs » (ponts, tunnels, carrefours) mais créer quelques pistes « sécurisées » qui coûtent très cher . Regardons-y de plus près :

Le Schéma directeur vélo prévoyait pour ce mandat six réalisations :

-  la liaison Presqu’île / Part Dieu / Lea
-  la liaison Vaise / Terreaux / Perrache / Confluent
-  la liaison Parc Tête-d’Or / Gerland le long de la rive gauche du Rhône
-  la rue Cazeneuve et la rue Barbusse (1ère tranche d’une liaison Gerland / Villeurbanne)
-  la liaison Lyon 6e / Villeurbanne - Gratte-Ciel (repoussée à 2010)
-  la liaison Parc Tête-d’Or / Part-Dieu (repoussée à 2010)

Le bilan est faible. Trois axes ont été mis en chantier. Les autres sont repoussés à plus tard. Lorsqu’il est question de circulation douce, de non polluant, de non bruyant... il est urgent d’attendre.


1/ la liaison Presqu’île / Part Dieu / Lea

On se demande pourquoi dépenser tant d’argent pour une piste cyclable rue de la Part-Dieu, une rue qui était déjà calme et tout à fait cyclable en l’état. De plus, le bilan de sa construction démontre le peu de considération pour les cyclistes. Le revêtement est d’une qualité si mauvaise que la piste est toute bosselée et se transforme en piscine urbaine les jours de pluie. On a bien essayé de colmater tout cela, mais le résultat n’a pas changé. La partie le long de la ligne de Tramway LEA-T3 est dans un meilleur état. Notons que sa réalisation n’est pas due à la volonté des élus mais simplement à l’application de l’article 20 de la loi sur l’air. Une loi que le Sytral-Grand Lyon s’est, ici, décidé à respecter grâce au travail de pression des associations. Rappelons que cette loi a été bafouée lors des aménagements des tramways T1, T2, de la ZAC Thiers, des lignes C1, C3, etc. Mais un an et demi après l’inauguration du T3-Lea, la piste n’est toujours pas complète. Pourtant, décidée en 2001, la piste cyclable en parallèle à ce tram ne sera achevée dans le meilleur des cas qu’en 2010 ou 2011. Aussi, la connexion Part-Dieu - T3 LEA n’existe pas (sauf à traverser la gare...).

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mixité piétons-cyclistes sur la piste LEA-T3

2/La liaison Vaise / Terreaux/confluence

Il s’agit surtout de la réalisation d’une piste cyclable bidirectionnelle de 1,5 km sur le quai Pierre Scize. Au nord du pont Koenig (à Vaise) rien n’a été fait et pourtant entre trémies et ponts, les quais de Saône à Vaise méritaient d’être réaménagés. Cette petite portion de piste a sans doute été pensée par des ingénieurs qui ne font pas de vélo. La mise en place des arrêts de bus au milieu de l’aménagement provoque régulièrement des « conflits » entre cyclistes et piétons. Mais le plus marquant dans le mépris de la mairie VERT-PS pour les cyclistes est la tolérance pour transformer cette piste en parking à voitures, le soir, pour les clients des restaurants, bars et boîtes de nuit du quai. Les associations avaient demandé que la bordure soit plus haute mais rien n’a été fait et, selon un maire d’arrondissement, ce stationnement illicite avait été envisagé et accepté par la mairie lors de l’aménagement. On ne va tout de même pas déranger les commerçants... Voilà l’exemple même d’une mairie qui fait peu pour le vélo et quand elle fait, pense d’abord à recycler les espaces vélos en espace « parking ». La portion sur le quai de la Pêcherie a été réduite (suite à la pression des commerçants) en un axe unidirectionnel et dans le sens de circulation (ce qui est inutile) . Du coup, aucun cycliste ne l’utilise. Cela fait un trottoir plus large pour les piétons. Le pont de la Feuillée s’est vu doté de ces fameuses bandes cyclables surélevées et casse-gueules que l’on ne trouve dans aucun manuel technique d’aménagement cyclable. Cela doit être le dada d’un élu ou ingénieur qui pense qu’à Lyon on n’a pas le droit de faire comme ailleurs, quitte à mal faire. Et puis dans la Presqu’île, un cheminement cyclable bien inutile. Dans une zone 30, c’est tout l’espace qui doit être ouvert aux cyclistes, dans un sens comme à contresens. Mais à Lyon....

3/la liaison Parc Tête-d’Or / Gerland le long de la rive gauche du Rhône

Ce sont les fameuses berges du Rhône, à savoir le vélo dans sa fonction de loisir, la mixité vélo/piétons interdisant de fait d’en faire un axe rapide. Pourtant à vélo aussi parfois on veut aller vite (pour aller travailler, rentrer chez soi, rejoindre ses amis,...). Arrêtons de considérer le vélo uniquement comme un objet de loisir ! C’est un VRAI mode de déplacement. Pour développer son usage, il faut offrir aux cyclistes éventuels que nous sommes (presque tous) des axes simples à utiliser. Pourquoi trouverait-on légitime que les voitures aient des avenues et des boulevards, alors que l’on n’offre aux vélos que des bandes sur les trottoirs, des axes de « promenade » pour le dimanche ou des pistes ponctuées d’obstacles sous forme de mobilier urbain ? La mise en place de stationnement pour les autos sur les quais hauts (à la place d’en bas) a condamné un aménagement cyclable. On voit tout de suite où sont les priorités. Ces berges seront un passage de l’itinéraire cyclable du Léman à la Mer. Pourtant, le revêtement en stabilisé le long de la Cité internationale n’a pas été réparé après les crues de 2001 et la portion au sud de Gerland a été fermée. (l’escalier-rampe d’accès au pont de Feyzin a même été démonté).

Les autres aménagements du Schéma directeur « vélo » sont repoussés et envisagés d’ici....2010. Il est urgent d’attendre. Gérard Collomb annonce (repris tel quel dans Le Progrès du samedi 3 juin 2007) 113 km d’aménagement pour les quatre prochaines années. On a déjà entendu cela en 2001, 2002, 2003, 2004, 2005... Notons que si on enlève les kilomètres d’aménagements rendus obligatoires par la Loi sur l’air (Ligne T3, T4) et les aménagements de loisir (anneau bleu au parc de Miribel et berges du Rhône) il ne reste pas beaucoup de concrétisations.

Le Grand-Lyon avait peu promis. Il a été capable de rater le peu qu’il a entrepris.

Les contresens cyclables

A Lyon, la ville découvre enfin (il était temps) les contresens cyclables que l’on rebaptise ici double-sens cyclables. C’est là le résultat de plusieurs années de revendications, de lobbying, de campagnes d’information menées par des associations de cyclistes et d’usagers du vélo.

Ces aménagements ont démontré leur succès et leur absence de dangerosité un peu partout. Depuis des dizaines d’années, des politiques courageuses dans toute l’Europe (à Copenhague, Strasbourg, Ferrare, etc.) ont permis de faire augmenter la part du vélo dans la ville à plus de 20 % des déplacements. Pourtant, à Lyon, on y va très très doucement. D’abord une opération éphémère : une rue, une journée, pour un test de quelques heures. Et plus d’un an après, « une rue en test » (rue Jacquart, 4e). Va t-on nous prendre pour des imbéciles longtemps ? Lyon serait-elle une bulle, loin du monde ? Mais il serait trop simple pour Lyon de regarder les succès des autres et de les mettre en pratique.

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Vélorution de septembre 2006 : action pour les contresens cyclables. Ici 3 voies pour les autos (2 pour le stationnement et 1 très large pour la circulation) et même pas un sens pour les vélos

Les couloirs de bus

Ouvrir un couloir de bus à la circulation des cycles nécessite un arrêté municipal. Aucune largeur n’est imposée. Par confort pour le chauffeur, les passagers et le cycliste, il est recommandé une largeur de couloir de 4m voire 4,5m. La plupart des grandes villes ont compris l’intérêt d’offrir aux cyclistes des axes rapides et directs pour leurs déplacements. Le programme Mobilien à Paris impose des couloirs à 4,5m ouverts aux cyclistes pour la dizaine de lignes concernées. A Lyon, on fait le strict minimum en se cachant derrière une hypocrisie honteuse. Le Grand Lyon dit que c’est la faute du Sytral et le Sytral, la faute du Grand Lyon. Chacun sait que Sytral et Grand Lyon sont dirigés par la même majorité politique. Il n’est ici question que de courage politique. Faire un couloir à 4,5m impose de reprendre de la place sur la voiture. Les nouveaux couloirs de bus aménagés durant ce mandat ont, bien sûr, oublié de prendre en compte les cyclistes.

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Large couloir de bus (4,5 m) du programme Mobilien à Paris

On nous a beaucoup parlé des lignes de bus Cristalis C1, C2, C3, lignes « fortes ». Outre le fait qu’elles aient été réalisées sans respecter l’article 20 de la loi sur l’air, imposant de créer une place pour les vélos dans le cadre de réaménagement de voierie, elles font pâle figure pour des lignes dites « en site propre ».

Tramway T4. Le chantier est lancé tout en conservant 2x2 voies de circulation pour les voitures et en imposant aux cycles de rouler sur les trottoirs ou sur des bandes surélevées que les associations ont dénoncées en les qualifiant de dangereuses. Au Sytral comme au Grand-Lyon, on se moque bien de ce que disent les associations et les usagers.

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Future bande cyclable surélevée le long du T4. Un aménagement imposé contre l’avis de tous les cyclistes...

La galère du stationnement

Alors qu’on inaugure des parkings à bagnoles, de leur côté, les cyclistes doivent se contenter d’un nombre dérisoire d’espaces de stationnement ou carrément de leur absence devant nombre d’équipements publics, de stations de métro ou de tramway. Les priorités sont ailleurs. Le chiffre dérisoire de 500 nouveaux arceaux de stationnement mis en place chaque année depuis 2004, annoncé par le Grand Lyon, ne cache pas que leur nombre actuel n’est que de 2 700 sur l’ensemble de l’agglomération lyonnaise. Sans parler des arceaux supprimés pour la mise en place de stations Vélo’v.

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Action parking lors de la manif à vélo du 22 septembre 2007

Velo’v

Gardons le meilleur pour la fin. Enfin le meilleur... Disons le plus symbolique de l’aveuglement idéologique de notre municipalité dite « socialiste et écologique ».

Il y a de nombreuses manières de développer l’usage du vélo (équipements, services, communication, etc.). À la différence d’autres villes, Lyon a fait le choix de ne pas toucher à la voirie (afin de ne pas se mettre les automobilistes à dos ?), de ne pas offrir de service de stationnement innovant pour les cyclistes (garages de quartier, velostations), de ne pas offrir de location longue durée (pour les étudiants par exemple), de ne pas créer d’aménagements cyclables important (peu de nouvelles pistes, pas de double-sens, peu de couloirs de bus autorisés aux cyclistes).

Le choix a été fait de mettre en place un système de Vélo en libre service (VLS). Cela existait déjà à Rennes et à l’étranger à Vienne, Cordoue, etc.

La réalisation de ce service à été confié à la société JC Decaux, « leader européen de l’affichage urbain ».

C’est JC Decaux, qui avide de conforter ses parts de marché et de remporter de nouveaux appels d’offre en matière de mobilier urbain, a imaginé ce système très complexe, que peu de concurrent peuvent se permettre de développer, et qui l’a proposé adroitement à Lyon, à la bonne date, pour que le Grand Lyon rédige un appel d’offre calibré sur le produit Decaux..

Pour information, JC Decaux, c’est un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros pour un résultat net de 201 millions d’euros en 2006 . En un mot, le contrat à été : « des vélos contre de la pub ».

On ne sait pas tout sur le contrat qui lie Decaux à Lyon, les conditions exactes et les retombées financières pour Decaux. Néanmoins, si l’on peut voir ce système de Vélos en libre service comme un véritable outil, pratique au service des Lyonnais, on se doit de dénoncer le lien entre le vélo et la pub. En échange de la mise en place de 4 000 Velo’v, JCDecaux a pu étendre le nombre de panneaux publicitaires qu’il gère dans la ville (arrêts de bus, sucettes MUPI, grands panneaux de 6m²). Les Lyonnais ont vu fleurir à chaque coin de rue passante ces nouveaux panneaux qui :
-  enlaidissent la ville et même la zone classée UNESCO. Les grands axes ne sont plus qu’une forêt de panneaux publicitaires.
-  gênent la circulation des piétons, poussettes, fauteuils roulants, etc.
-  portent l’idéologie de publicité : consommez plus, achetez des voitures, surendettez-vous. Idéologie à l’opposée de celle portée par le vélo (simple, propre, silencieux, ouvert aux autres)
-  gaspillent de l’énergie. Rotatif et illuminé, un seul de ces panneaux consomme chaque année autant d’énergie et rejette autant de CO2 qu’un ménage de 2,6 personnes

Des villes ont fait le choix de développer ce système sans le lier à la publicité (Orléans). Lyon a gagné là, une belle « publicité » pour la ville, publicité que les Lyonnais vont payer durant 13 ans et subir au quotidien en étant considérés comme des consommateurs avant d’être associés comme citoyens. Notons au passage qu’un nombre important de stations Vélo’v ont été construites sur le trottoir, et que les comportements de ces nouveaux cyclistes (à Velo’v), apeurés par une ville où la voiture est prioritaire, ont pour incidence de les inciter à rouler sur les trottoirs. Les piétons, et en particulier les plus vulnérables, sont les principales victimes d’une entreprise de pollution visuelle et idéologique qui ne dit pas son nom.

Plus d’informations critiques dans la rubrique Velo’v - Vepub’ du site Vélorution Lyon

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Quand la pub pour les 4X4 finance velo’v...

Un effet Velo’v ?

Grâce à Velo’v, le nombre de cyclistes a augmenté, nous dit-on régulièrement. Bien sûr, la mise en place de 4 000 vélos dans la ville met plus de cyclistes sur la route. Sans doute aussi que les problèmes liés aux systèmes (disponibilité non assurée, lourdeur, etc.) ont conduit certains à se doter d’un vélo, rien qu’à eux. Mais ne soyons pas aveugles. Dans toutes les villes de France, l’usage du vélo augmente. Les raisons de ce phénomène sont multiples et conjoncturelles :
-  Amélioration de l’image du vélo, moins considéré comme le moyen de déplacement du pauvre ou de loisir.
-  Mise sur le marché de vélos d’importation à bas prix (bien que de mauvaise qualité) et de gammes variées.
-  Actions de promotion du vélo.
-  Prise de conscience des problèmes écologiques et sanitaires. Hausse du prix de l’essence.
-  Transports publics défaillants : quartiers mal desservis, lignes dessinées en étoile, absence de couloirs de bus conduisent les usagers à repenser leur mobilité dans la ville.
-  Précarisation grandissante : des salaires trop justes, des étudiants sans ressources, des logements de plus en plus chers. Beaucoup n’ont plus les moyens de se payer un abonnement de transports en commun. Méfions-nous de l’autosatisfaction et relativisons les chiffres.

Pour finir, la baisse de la circulation automobile observée, à Lyon (en centre ville) lors de l’enquête ménages de 2005 semble être le résultat cumulé de la politique transport des mandatures précédentes (construction de deux lignes de tram par exemple avec la suppression des voiries automobiles équivalentes) croisée avec d’autres facteurs externes à la politique locale (hausse du prix du pétrole, développement notable des TER). Mais la baisse se confirme partout ailleurs en France, avec les résultats des enquêtes ménages qui tombent un à un : après Lille et Lyon à l’automne dernier, la baisse est constaté à Rouen, Rennes et Reims... Ca donne à penser que la politique des transports n’a pas grand chose à voir avec cette baisse, et que les causes de cette baisse sont ailleurs...

Conclusion : le vélo n’est pas une priorité au Grand Lyon.

Développer les transports en commun sans reprendre de l’espace à la bagnole, c’est reconnaître que l’automobile est intouchable, c’est abdiquer contre les nuisances causées par son utilisation, c’est aussi méconnaître les études techniques sur l’usage de la voiture. Toutes les expériences prouvent en effet que l’on ne peut faire baisser la part modale de la voiture sans réduire l’espace (circulation et stationnement) qui lui est dévolue dans la ville.

En analysant la politique de transport du Grand-Lyon, on constate que derrière les beaux discours n’existe pas une réelle orientation afin de répondre aux problèmes sanitaires, écologiques urbanistiques économiques et humains de notre ville.

Steve


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