départ 15h devant l’Opéra
  soutien à l’action des Déboulonneurs à 17h à la Part-Dieu

Chacun sait aujourd’hui que le prix à payer pour la mise en place du Vélo’v est l’explosion du nombre de panneaux publicitaires....

Ainsi, depuis 3 ans déjà, ceux-ci fleurissent à chaque saison sur les trottoirs de la ville.

Récemment, Gilles Vesco (chargé des modes doux à la communauté urbaine) avançait le chiffre de 3 millions d’euros de pertes annuelles pour le système Vélo’v.

En s’appuyant sur ce chiffre, la société JCDecaux souhaite à présent faire modifier le contrat qui la lie à la ville jusqu’en 2018.

Un fois de plus ne tombons pas dans le panneau de pub.

Qu’on se rassure, JCDecaux, Leader mondial du mobilier urbain, avec un chiffre d’affaires en 2007 de 2 106 millions d’euros, sort largement bénéficiaire de l’opération lyonnaise. Profitant de cette vitrine, il a pu conserver les marchés du mobilier urbain qui étaient à deux doigts de lui échapper, en gagner d’autres... et éclipser ses potentiels concurrents côté vélo, porteurs de modèles alternatifs.

Il a pu étendre la publicité dans la ville, publicité vantant bien souvent les mérites de la puissance automobile (sur ses 10 premiers annonceurs, 3 sont des constructeurs automobiles). http://www.jcdecaux.com/content/jcdecaux_fr/vitrinesmonde/top10

Cet événement prouve une fois de plus que le système économique sur lequel repose Vélo’v n’est pas fiable.

« Oui à des vélos en libre-service, Non à la publicyclette. »

Le vélo’v est le cheval de Troie de la publicité, créé par les afficheurs pour envahir un peu plus l’espace public tout en se donnant une image de protecteur de l’environnement. A l’heure du réchauffement climatique, l’instrumentalisation d’un projet comme le vélo en libre-service par les publicitaires est particulièrement grave pour la société et l’environnement.

Alors que de plus en plus de citoyens souhaitent une diminution de la pression publicitaire, il est intolérable que les vélos en libre-service servent à justifier une inflation de publicités.

Des solutions alternatives existent. En conséquence, nous demandons que la mise à disposition de vélos ne soit jamais liée au marché publicitaire mais soit au contraire envisagée comme un véritable service public de promotion du vélo auprès de la population et non comme un outil au service des publicitaires.

Velo’v, Trop cher pour JCDecaux ?

Si la société JCDecaux regrette le coût de la gestion d’un tel service à Lyon, alors, demandons au Grand Lyon de casser le contrat et d’ouvrir la porte à une véritable politique publique du vélo en ville.

La Vélorution s’associe aux Déboulonneurs pour proposer :

Samedi 28 juin, pour clôturer la saison 2007-08, l’inauguration d’un des nouveaux panneaux qui ont récemment poussé le long de la piste cyclable de la rue des Cuirassiers.

Au programme :

  Vélorution, comme le 4e samedi de chaque mois, rendez-vous à 15h devant l’Opéra (place de la comédie)

  Ride-in (le cinéma en plein air à vélo), musique, et BARBOUILLAGE !!! Rendez-vous à 16h58 vers le centre commercial de la Part Dieu, entrée rue des Cuirassiers (côté bibliothèque).

Ce moment sera l’occasion de lister les mensonges que les politiques répètent continuellement sur les vélo’v, vélib et autres vepub’ (écologique, gratuité, etc.).

Quelques infos sur la renégociation du contrat sur le site de Lyon Capitale