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   Documentation
Tract : Le vélo à Villeurbanne, c’est pour quand ?

Tract distribué lors de la manif à vélo interassociative du 22 septembre 2008.

Le vélo à Villeurbanne, c’est pour quand ?

A bien y regarder, Villeurbanne n’est pas encore une championne du vélo. Mais à écouter nos élus, aucun doute que c’est pour bientôt !

Faire du vélo à Villeurbanne, c’est :

-  accepter de rouler sur des boulevards où la voiture est reine (rue du 4 Août, cours Emile Zola, Route de Genas, rue Blum, cours A.Philip, etc.), des bandes cyclables où le stationnement sauvage est toléré, des rues où les double-sens cyclables sont rares.

-  accepter de voir que l’on fait la part belle à la voiture (nouveau parking Lazare-Goujon, place Wilson défigurée par la voiture, etc.)

Habitants de Villeurbanne, sachez que la place Grand Clément est le point de l’agglomération où est calculé le plus fort taux de pollution... et pourtant on ne touche pas à la voiture par là-bas.

Ce sont des occasions ratées :

-  un tramway LEA-T3 qui a laissé un peu de place à une piste cyclable grâce à la pression des associations de cyclistes, mais on aurait pu imaginer un réaménagement de la route de Genas avec la mise en service de ce nouveau tramway. Mais la voix de l’automobiliste pèserait-elle plus lourd dans l’urne que celle du cycliste ?

-  une avenue Salengro, pire réaménagement urbain que l’on puisse imaginer (cyclistes contraints de se faire « raser » par des voitures ne respectant pas le 1m réglementaire, ou insultés, klaxonnés pour avoir le courage de les faire patienter derrière (« y’a pas la place de doubler ! ». C’est à croire que cet aménagement qui fait la part belle aux voitures (stationnement latéral) a été imaginé par des gens qui n’ ont jamais roulé à vélo. Il ne respecte pas l’article 20 de la loi sur l’air, il est donc illégal. Chaque jour, des dizaines de cyclistes vivent là un moment de stress et de violence verbale. Parce qu’à Villeurbanne, on ne pense pas vraiment vélo quand on pense transport.

Villeurbanne, championne du stationnement :

-  sauvage pour les voitures : il suffit de pédaler sur les bandes cyclables de la ville (Francis de Pressensé, Dutrievoz) pour constater le sentiment d’impunité qui règne chez les automobilistes. Les piétons ne sont pas mieux lotis, les trottoirs, minuscules, défoncés en général, servent de parking sauvage pour « 2 minutes », en fait pour la soirée ou la nuit.

-  invisible pour les cyclistes (les stationnements place Wilson et place Lazare Goujon se sont faits attendre très longtemps). On les attend toujours place Charpennes, etc.

C’est aussi la ville où fut expulsé durant l’été le seul atelier vélo autogéré de l’agglomération (le Boulon).

Et puis, à Villeurbanne, comme à Lyon, les panneaux publicitaires JC Decaux 4X3 et autres « sucettes » ont fleuri... pour financer velo’v. Avez-vous remarqué tous ces panneaux en plus (Bd du 11 novembre, cours A.Philip, rue du 4 août rue Jean Jaurès, etc.) ? Nos élus , eux, n’ont pas du être mis au courant...

Alors, quand M. Bret nous parle de zone 30 sur toute la ville, de piétonisation.... On dit : « Chiche ! C’’est pour quand ? » Et pour lui rappeler ses beaux discours, faisons la Vélorution !

A Lyon et Villeurbanne, le 4e samedi de chaque mois. Départ 15h devant l’Opéra de Lyon.



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