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   Vélorution à Lyon (articles de presse et communiqués)
Vélorution dans Lyon Capitale

Le succès de Vélo’V cache-t-il les faiblesses du plan vélo ?

Par Fabien Fournier le 29/05/2010

« Lyon a délégué sa politique à JCDecaux », regrette le collectif Vélorution. Ce samedi, ses membres vont tracer des pictos au sol sur des sites où manquent des aménagements pour les deux roues. Ils s’agacent de l’auto-congratulation des élus qui célèbrent les cinq ans de Vélo’V.

Lyon fête les 5 ans de ses vélos rouges. Et l’essaimage un peu partout en France et dans le monde, de son système de prêts automatisés de cycles. Velo’V est une grande réussite. Mais quid de la politique du vélo dans l’agglomération ? En l’espace de 5 ans, le trafic des deux roues non motorisés a doublé tandis que leur part globale représente désormais 2,5 % des déplacements dans l’agglomération. Objectif pour 2014 : 5 %. Pourra-t-il être atteint ? Le collectif regrette une politique qui fait « surtout du kilomètre » quand il s’agit de dessiner au sol des bandes cyclables, mais sans régler les points noirs et les chaînons manquants. « Lyon est une ville cycliste, pas cyclable », déplore ce membre de Vélorution que nous avons interrogé. Pour des raisons professionnelles, il a souhaité garder l’anonymat. Ce collectif va mener une opération ce samedi après-midi dans les rues de Lyon.

Vous êtes agacés par le fait que le Grand Lyon communique sur les contre-sens cyclistes. Pourquoi ? On se moque de la presse. Le contre-sens cycliste en zone 30, c’est une obligation nationale. Cette mesure devrait concerner une cinquantaine de kilomètres à Lyon. Or la Ville a décidé de ne l’appliquer que pour dix kilomètres. A Lyon, c’est l’exception qui va être la règle.

Pour des raisons de sécurité dit Gilles Vesco, vice-président au Grand Lyon... C’est faux. Le contre-sens cyclable sécurise le trafic parce que ça oblige les voitures à ralentir et aux cyclistes de faire attention. Cette décision a sans doute été prise par des gens qui ne font pas de vélo. Il n’y a pas besoin d’aller au Danemark pour voir ce qui marche. A Bordeaux, Juppé fait du vélo. Et la ville a complètement changé. Le problème de fond, c’est que Lyon a délégué sa politique à JCDecaux. L’essentiel de sa politique vélo, c’est d’avoir fait Vélo’V. Lyon est une ville cycliste, pas cyclable.

Quels sont les manques en termes d’aménagement ? Lyon fait du kilomètre sans traiter des points noirs, des carrefours, des ronds-points dangereux. Dessiner des pictos le long des voies à sens unique (il ne parle pas des contre-sens cyclistes, ndlr), ça ne sert à rien. Sauf que c’est comptabilisé dans le nombre de kilomètres de bandes cyclables et porté au bilan du président d’agglomération. Il faut aussi traiter du maillage entre les aménagements existants.

Quels sont les sites les plus problématiques selon vous ? Sur le pont Morand (en face de l’Opéra), il n’y a pas d’aménagement pour les vélos alors que c’est annoncé depuis plusieurs années. Sur la rue Grenette, la piste est brutalement interrompue, tout comme sur le quai Arloing (Lyon 9e). Il est aussi impossible depuis Jets d’Eau de rejoindre la Part-Dieu. Lyon créé de la discontinuité cyclable.

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