Vélorution Lyon

accueil   plan du site contact
 
Lettre d'informations 
 
Rubriques :
> Actions !
> Contacts
> Participez !
> Carnet(s) de route(s)
> Des idées pour la ville
> Regard critique sur la ville
> Documentation
> Liens et copinage
> Revue de presse
> Velo’v, Velib’ : des Vepub’
 
Derniers articles :
  :: Vélorution mars 2013
:: Une bande cyclable sauvage pont de la Mulatière
:: Un film vélosophique
:: Vélorution universelle 2013 : Critical Mass’ilia !
:: Velib’ : un marché trop libre
 
 
   
 
   Documentation
Argumentaire contre la voiture en ville

Argumentaire trouvé sur le site antivoitures.free.fr

Voici un argumentaire réalisé par Vincent BRYANT afin de limiter les déplacements en voiture et qui montre les limites de l’utilisation de la voiture en ville :

-  la voiture fait du bruit
-  la voiture sent mauvais (pot d’échappement)
-  la voiture peut être dangereuse (accidents, collisions avec piétons, etc)
-  la voiture prend beaucoup de place en ville (7 fois plus qu’un vélo)
-  la voiture ne permet pas de faire du sport, le vélo, la marche, les rollers, la trottinette, le skate eux si ! Manque à gagner !
-  la voiture coûte cher : 0.25 cts €/km environ pour une petite citadine, c’est-à-dire entre 0.75 et 1 € pour 3 km (c’est le prix d’un ticket de transport en commun moyen, qui emmène partout lui !).

-  la voiture est un très mauvais investissement : depuis un an le prix du pétrole a augmenté de 60%, et apparemment ce n’est pas près de s’arrêter, dans un an on devrait raisonnablement tabler autour de 100$ le baril, et donc environ 2 € le litre d’essence.

-  la voiture fait perdre du temps (1) : car on conduit et ne fait rien d’autre, en transport en commun, on lit, on peut travailler aussi parfois, etc.

Certes on met 10 min pour 3 km au lieu de 15 ou 20 min, mais en 20 min, on peut lire les infos, ou un chapitre de son dernier roman de chevet, en voiture NADA !

-  la voiture fait perdre du temps (2) : * car il faut travailler (une partie du salaire) pour gagner l’argent qui va payer l’essence, les plaquettes de freins, les amortisseurs, les filtres, l’huile, etc. etc. ; * car il faut passer aussi du temps à entretenir la voiture (changer les plaquettes, etc.), aller chez speedy, mettre de l’essence, garer sa voiture, la laver, etc. * En France, la moyenne du temps et de l’argent passés par an pour posséder et utiliser une voiture ramène la vitesse de la voiture entre 6 et 7 km/h.

C’est-à-dire que pour tout ce temps investi on peut enfin rouler et donc pour une heure on a fait seulement 7 km, c’est un bon rythme pour une marche à pied !

-  la voiture fait prendre des risques, tous les jours on a un risque non négligeable (cf le prix des assurances) d’avoir un accident ; en transport en commun citadin c’est quasi nul.

-  la voiture augmente le niveau de fatigue / stress / énervement, on doit être attentif et faire attention aux fous du volant, aux mauvais conducteurs, aux piétons, aux trottoirs, à la voiture, etc. En transport en commun, on n’a aucune responsabilité et beaucoup moins de fatigue.

-  la voiture est le souci d’une attention constante, surtout quand on n’est pas dedans. On peut la voler, la détériorer, la casser ou la verbaliser. Les autres modes de transport (vélo hormis & encore dans des proportions ridicules à côté) ne posent jamais ce problème.

-  la voiture pollue, participe de près au dérèglement climatique (une twingo émet près de 140 g de CO2 au km parcouru), participe aux décès en France de milliers de personnes liés aux maladies respiratoires (9500 personnes de plus de 30 ans en 2002), et au nombre de gamins dans leur poussette qui deviennent asthmatiques (ozone entre autres), pourcentage qui augmente chaque année de 5%. 1 Litre d’essence = 2,4 kg de CO2 rejeté ; 50% des trajets urbains font moins de 3 km et ce sont ceux qui polluent le plus.

Les 2 seuls points positifs qui peuvent apparaître comme intéressants sont les suivants et montrent vite leurs limites :

-  prendre sa voiture offre une certaine flexibilité, mais personnellement je n’ai pas de voiture, ne suis jamais en retard à un RDV et je ne pars jamais trop tôt.

Alors certes il faut attendre le bus, le trolley, le métro, le tramway, mais pendant ce temps, je lis et il s’avère qu’en heures de pointe les transports en commun sont de très loin les plus rapides (voiture : 8 km/h, transports en commun = 15 km/h en ville).

L’idéal pour la flexibilité absolue reste le vélo, les rollers, la marche, etc. en ville, car JAMAIS de bouchon.

-  dans sa voiture on existe plus, on se sent mieux, mais ce n’est qu’un sentiment égoïste de positionnement social dépassé, car ceux qui aiment fumer dans les trains ou les restos par exemple, se sentent mieux aussi, ont l’impression d’exister socialement plus mais dérangent les autres et polluent eux-mêmes et leur environnement.

Pourquoi les politiques ne font-ils rien alors pour empêcher ça ? Parce que, entre autres, ils sont élus par des électeurs qui préfèrent utiliser égoïstement leur véhicule plutôt que de prendre d’autres moyens de transports.

Pollution, danger, co-responsabilité vis-à-vis de victimes, fatigue, coûts, irresponsabilité et étiquette sociale d’un côté et citoyenneté, temps libre, respect des autres et de l’environnement, repos et économie de l’autre : quel est le bon choix ? On est bien sûr complètement libre de faire ce que l’on veut, mais c’est mieux si on sait quels sont les tenants et les aboutissants de nos choix de citoyen(ne)s.

Très durablement, Vincent BRYANT

Institut National des Sciences Appliquées (INSA de Lyon)



Site développé avec SPIP , un programme Open Source sous licence GNU/GPL