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En mai 2010, peins ce qu’il te plaît

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Hasard du calendrier, la Vélorution tombe pile la semaine où la Ville lance une campagne de presse pour dire tout le bien qu’elle pense de sa propre politique vélo... Si quelques journalistes se sont faits prendre au piège, aucun cycliste n’est dupe. Ce n’est pas un hasard si nous sommes si nombreux aujourd’hui.

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Voilà des années que les associations cyclistes lyonnaises demandent en pure perte à la Ville de créer des aménagements cyclables sur les ponts de Lyon et sur leurs voies d’accès pour améliorer leur sécurité. Ce samedi, la Vélorution décide de montrer l’exemple en mettant elle-même les mains dans la peinture pour apposer symboliquement des pictos vélos aux endroits clés.

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Rue Grenette, la bande cyclable s’arrête mystérieusement 100 mètres avant le pont Lafayette. On sort nos pochoirs pour dessiner quelques pictos histoire de combler ce vide et rappeler aux automobilistes que la chaussée est un espace partagé. En espérant que la Ville, consciente de ses oublis, finira le travail en traçant au plus vite une bande cyclable à cet endroit. Il y a urgence.

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On enchaîne avec le pont Lafayette où malgré deux voies de circulation, les cyclistes sont supposés rouler sur le trottoir sur lequel la Ville a tracé sans vergogne une bande cyclable. Rappelons que la police municipale verbalise quand on roule sur le trottoir. La Ville encourage donc les cyclistes à monter sur certains trottoirs pour mieux les verbaliser sur d’autres... Où est la cohérence ?

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La place des vélos est sur la chaussée. Point. C’est ce qui permettra au trafic vélo de grossir et à Lyon de devenir une ville respirable. A l’heure où l’on enregistre des taux de pollution record, ce devrait être la priorité numéro un. Il en va de notre santé à tous, qu’on soit cycliste ou non. L’air (pollué) est la chose la mieux partagée.

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Autre point noir récurrent, la sortie des ponts. Les rares tracés cyclables existants amènent les cyclistes à traverser les quais... sur un passage clouté. Encore un lieu réservé aux piétons. Hop, quelques nouveaux pictos nous donnent un peu de visibilité ! Les automobilistes sauront qu’ici des cyclistes sont susceptibles de traverser et que la chaussée ne leur appartient pas.

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Après un tour dans le 6e arrondissement, retour vers la Presqu’ïle en empruntant la bande cyclable qui longe la place Lyautey. Laquelle s’arrête brutalement quand elle croise le quai de Serbie. Que sont censés faire les cyclistes qui veulent gagner le pont Morand tout proche ? Se jeter sous les roues des voitures ? Se transformer en piétons ? Se téléporter ?

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Nouvelle séance de balisage sur quelques centaines de mètres. Et ça marche ! Sur le pont, les voitures laissent une voie de libre pour les vélos. Un rêve qui devrait être une réalité depuis longtemps puisque la Ville avait prévu ici d’enlever une voie de circulation pour créer un aménagement cyclable. Mais le maire a fait machine arrière. Que font donc les cyclistes peu aguerris qui doivent traverser le Rhône à cet endroit ? Ils empruntent le trottoir quand les voitures disposent, elles, de quatre voies.

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A travers ces exemples, La Vélorution montre combien Lyon est en retard dans sa politique cyclable. Le plan modes doux jeté en pâture aux medias consiste avant tout à créer du kilomètre linéaire alors que l’urgence est de régler les points noirs. Pourquoi les pistes s’arrêtent-elles aux carrefours, aux ronds points et sur les ponts ? Comment faire comprendre qu’il faut d’abord mailler le réseau cyclable existant et combler les vides ? Comment persuader nos élus que la qualité doit primer sur la quantité ?

Pour les esprits chagrins, rappelons aux autorités compétentes que nous sommes restés dans le symbolisme en ne créant pas de vraies pistes, car c’est le boulot du Grand Lyon, pas le nôtre. Si les élus étaient cyclistes, on n’en serait pas là. A défaut, qu’ils poursuivent le travail entamé et nous piquent nos idées. Elles sont testées et approuvées

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