Nous savons déjà que l’usage de la voiture en ville est une aberration, et bien là nous avons devant nous le comble de l’aberration, le symbole de la société de gaspillage dans laquelle nous vivons.

Pour déplacer 70 kg de viande humaine, on déplace 2 tonnes de ferraille, dans une ville qui n’a pas été conçue pour l’automobile. Ce gaspillage d’énergie se fait au détriment des autres habitants de la planète car le pétrole est une ressource en voie d’extinction. Sa raréfaction a provoqué et va provoquer des conflits de plus en plus violents et généralisés à travers le monde.

Le quatre quatre est le symbole de la domination et du rapport de force dans cette jungle urbaine. Face à ce monstre métallique, les pauvres êtres humains dépourvus de carrosserie que sont les piétons et les cyclistes ne valent pas grand-chose. Le principal argument commercial mis en avant par les utilisateurs de 4x4, le « sentiment de sécurité », génère en réalité une véritable insécurité routière pour celles et ceux qui n’ont pas fait le choix du toujours plus gros, toujours plus lourd, toujours plus haut. Leurs pares chocs atteignent directement les organes vitaux en cas de choc. Pour un enfant, la tête et directement atteinte. Ainsi, un choc à 20 Km/h peut suffire à tuer un piéton.

A part écraser l’autre et se garer sur le trottoir, le quatre quatre en ville ne sert strictement à rien.

Nous, citoyens cyclistes ou piétons, face à cette société automobile synonyme de gaspillage, pollution, incivilité routière, domination, violence, inégalités, guerres, mort, destruction,

Nous osons prononcer les mots : paix, écologie, sobriété énergétique, non violence, activité physique, santé, égalité, solidarité, respect, air pur.

Non seulement nous prononçons ces mots mais nous les mettons en action chaque jour en ayant choisi le vélo comme mode de déplacement. Choisir le vélo plutôt que la voiture, c’est lutter activement et intelligemment contre la destruction de la planète et de la société.

Les vélorutionnaires sont fiers de leur choix et le revendiquent.

Nous vous proposons de faire un lever de vélo en signe de fierté vélorutionnaire.